
Animé par Laurence Lacroix
Le café-philo du 12 novembre 2024 a abordé la question : Comment la société peut-elle accepter l’inacceptable ? Après une introduction sur le fonctionnement de la séance, les participants ont proposé plusieurs sujets, dont l’État nous doit-il quelque chose et comment une cohésion sociale est-elle possible sans solidarité. Le thème principal a été retenu par vote.
Les discussions ont porté sur la définition de l’inacceptable, notant que cela varie d’une personne à l’autre et d’une époque à l’autre. L’indifférence et l’ignorance ont été identifiées comme des facteurs qui peuvent amener les gens à accepter des situations inacceptables, comme le dérèglement climatique. Les participants ont également souligné l’évolution des normes sociales, évoquant des exemples historiques tels que l’esclavage et la torture.
Le rôle de l’État dans la définition de l’inacceptable a été discuté, ainsi que les mécanismes de résistance, avec des références à la non-violence et à des figures comme Gandhi. La nécessité de participation citoyenne a été mise en avant, le vote étant considéré comme un moyen essentiel d’influencer les décisions politiques.
En conclusion, le café-philo a permis d’explorer la complexité de l’acceptation de l’inacceptable, en insistant sur l’importance de la solidarité, de l’engagement citoyen et de la réflexion critique face aux défis contemporains. Les participants ont convenu que la définition de l’inacceptable est dynamique et dépendante du contexte social et historique. La séance s’est terminée par une invitation à poursuivre les échanges autour d’un pot de l’amitié.