Animé par Nicolas Desré
Le café-philo a débuté avec une introduction sur le déroulement de la discussion, centrée sur le thème de la paresse. Plusieurs participants ont proposé des sujets, mais c’est finalement la question des bienfaits et méfaits de la paresse qui a été retenue. Les échanges ont révélé que la paresse est souvent perçue négativement, associée à la fainéantise et à l’inefficacité, mais certains ont souligné ses aspects positifs, comme le repos et la réflexion.
Les intervenants ont discuté de la valeur du travail dans la société moderne, mettant en lumière la pression sociale qui valorise l’effort et le travail acharné. Certains ont évoqué le droit à la paresse comme une forme de résistance contre un système qui valorise le travail au détriment du bien-être personnel. La notion de travail a été interrogée, notamment en ce qui concerne son lien avec l’identité sociale et la reconnaissance.
Les participants ont également abordé la question de l’oisiveté, la distinguant de la paresse et soulignant son potentiel créatif. Le débat a mis en avant l’idée que le travail devrait être épanouissant et non aliénant, et que chacun devrait pouvoir cultiver son propre jardin, tant au sens littéral que figuré. En conclusion, le café-philo a encouragé une réflexion sur la manière de réconcilier travail et plaisir, tout en respectant le besoin de repos et de lâcher-prise.